La représentation de Saint Georges terrassant le dragon est une figure centrale de la Chrétienté en Orient et Occident.
Originaire de Cappadoce, Georges est officier dans l’armée de l’empereur Dioclétien. Sa légende veut qu’il ait été un officier romain, ayant rencontré un dragon en traversant la Libye sur son cheval blanc. Il transperce de sa lance le dragon, avec l’aide du Christ et de sa Foi, et libère, de ce fait, le village avoisinant qui sacrifiait ses enfants à la Bête.
Victime des persécutions antichrétiennes, il sera martyrisé et décapité en 303. Ce n’est qu’à partir du XIème siècle, que ce miracle de sa victoire sur le dragon sera intégré à l’histoire de sa vie, devenant un des thèmes les plus appréciées de la peinture d’icônes.
Dans l’ancienne Russie, Saint Georges symbolise l’idéal chevaleresque. Il est le protecteur des guerriers mais aussi des travaux champêtres et de l’élevage.