Valérie ROSE
La représentation de la Naissance du Christ ne repose pas seulement sur l’Evangile de Matthieu et de Luc mais aussi sur les récits apocryphes.
En Occident, sous l’influence franciscaine, Noël revêt un caractère pittoresque avec la figure populaire de la crèche. La piété s’attendrit et s’attarde sur le côté humain du mystère. C’est la fête de la Sainte Famille, composition répandue en Occident et totalement inconnue en Orient.
L’Orient transparaît dans l’ordre liturgique des célébrations : le Christ naît dans les ténèbres d’un monde incrédule symbolisée par la présence abondante de montagnes aux crêtes déchiquetées dans l’icône.
L’icône de la Nativité offre deux aspects : celle de l’essence même de la fête, autour de l’Incarnation réelle de Dieu et en quoi cet événement va bouleverser le monde créé.
L’Incarnation de Dieu donne à l’univers un sens nouveau qui est le but et la raison d’être de son existence : sa transfiguration à venir.
